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Vieux-Boucau : premières arènes de course landaise

Sur le littoral, Vieux-Boucau perpétue la tradition et organise, du 21 au 25 août, la 13e édition de sa Semaine de la course landaise.

Vieux-Boucau, vache Carlota

Sur l’esplanade des arènes de Vieux-Boucau, la sculpture de la vache Carlota, signée par l’artiste Zaza, rend hommage à la course landaise © Comité d’animation de Vieux-Boucau

Chaque année, 30 000 à 35 000 personnes assistent aux courses landaises dans les arènes Joseph-Laudouat. Ce qui fait de Vieux-Boucau la commune qui accueille le plus de spectateurs de la discipline.

« Nous perpétuons une tradition qui remonte à plus de 60 ans, alors que les arènes étaient encore en bois », témoigne le maire, Pierre Froustey.

De mi-juin à mi-septembre, le comité d’animation de la station balnéaire programme une vingtaine de courses mixtes. En première partie, sauteurs et écarteurs investissent la piste pour une formelle. Puis, l’animation se fait plus ludique et permet aux spectateurs de venir se frotter aux coursières.

« À Vieux-Boucau, nous sommes très attachés au partage de nos cultures locales et des valeurs de courage et de convivialité. Et c’est impressionnant de voir combien le public aime ça. D’année en année, la fréquentation augmente. »

PHÉNOMÈNE CULTUREL ET SPORTIF

Pour valoriser un peu plus la discipline, Vieux-Boucau organise aussi une Semaine de la course landaise, dont la 13e édition se déroulera du 21 au 25 août prochains. « Nous la construisons autour du championnat de France des vaches sans corde et de la présence de l’école taurine. Nous souhaitons montrer tout ce qui est fait autour de ce phénomène culturel et sportif. » Exposition de photographies, de peintures et de boléros, mise en avant des acteurs, animations pour enfants et spectacles taurins se succèdent durant cinq jours. Cette année, pour la première fois, la commune accueillera également une course formelle comptant pour le challenge Landes-Béarn, avec la ganaderia DAL, le 25 juillet. « Il s’agit cette fois d’attirer un public plus averti, et plus seulement d’initier nos visiteurs à nos traditions. C’est une grande fierté : les arènes sont dignes de recevoir une telle course. »