Sur les plages de Capbreton, le bypass a repris son bourdonnement de printemps, début avril, pour transférer environ 30 000 m3 de sédiments marins de la plage Notre-Dame, au nord, vers les plages sud de la station balnéaire. En jeu : la lutte contre l’érosion du littoral qui recule en moyenne d’1,7 mètre par an dans les Landes. Dans la cité marine, la dérive sédimentaire littorale nord/sud est contrariée par la digue d’entrée du port.
« Beaucoup de sable reste bloqué au nord du chenal. Au sud, les plages se retrouvent appauvries en apport naturel de sable, tout en restant soumises aux tempêtes d’hiver qui « dégraissent » certaines parties de nos côtes. À cela s’ajoute la présence du Gouf, le canyon sous-marin de 3 500 mètres de profondeur qui prend naissance à 300 mètres de la côte et qui capte une bonne partie du sable qui dérive en mer », explique Patrick Laclédère, maire de Capbreton.
L’objectif de la stratégie : « Limiter le recul du littora…