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IUT de Mont-de-Marsan : rentrée solennelle

Pour la première fois depuis sa création en 1991, l’IUT de Mont-de-Marsan a ouvert sa rentrée étudiante par une journée festive de reprise. L’occasion de faire le point sur les innovations et les financements de l’établissement.

IUT

© J. D.

En matinée, pour la rentrée solennelle de l’IUT de Mont-de-Marsan, le 21 septembre dernier, devant les quelque 400 étudiants réunis au théâtre Molière avec les responsables éducatifs, élus (Sylvie Bergeroo, Geneviève Darrieussecq, Charles Dayot, Renaud Lagrave) et institutions partenaires (CCI des Landes), le directeur et professeur de l’institut, Bertrand Charrier, a insisté : « L’écosystème de l’IUT sur le site Adour est représenté par ces personnalités ; les institutions et les collectivités nous aident pour financer les bâtiments et les thèses des étudiants. Et nos thématiques sont très en phase avec les activités économiques régionales, de la filière bois à l’agroalimentaire et aux réseaux télécoms. »

RECHERCHE EN BOIS ET HABITAT

Au titre de la convention pluriannuelle (2021-2024), conclue avec l’université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), le département soutient notamment l’activité de l’IUT, à hauteur de plus de 320 000 euros par an, entre aides au fonctionnement (60 000 euros/an), à l’équipement (20 000 euros/an) et financement d’allocations de recherche (180 000 euros/an), favorisant ainsi « la mise en œuvre d’innovations au plus près du territoire landais et de ses enjeux économiques. » Sylvie Bergeroo, conseillère départementale à la Jeunesse, a également rappelé que le département était ici maître d’ouvrage des travaux, à l’image de la halle technologique très haut débit inaugurée l’an passé, et cofinancée par lui, la région, l’État, l’agglomération et l’UPPA. Côté recherche fondamentale et appliquée, le gros projet avec l’UPPA concerne la construction de Xylomat2, un bâtiment de 1 300 m2 sur la zone d’Agrolandes, à Haut-Mauco, dédié au bois : 4,2 millions d’euros financés par l’État, la région et le département. Et en partenariat avec l’UPPA et l’université de Toulouse, une réflexion est menée sur une nouvelle chaire de recherche à Saint-Geours-de-Maremne sur le thème de l’habitat connecté dans le cadre du vieillissement de la population et du handicap.