Trois saisons de répit. C’est tout ce que les filières volailles et palmipèdes landaises auront eu. Après les épisodes d’influenza aviaire de 2015-2016 et 2016-2017, elles avaient mis en place des protocoles de biosécurité stricts pour ne plus revivre le traumatisme de l’abattage massif de leurs animaux. Mais la variante 2020 du virus H5N8 a balayé leurs lignes de défense. Quand le premier cas a été détecté, le 5 décembre dernier, dans un élevage de canards de Bénesse-Maremne, les discours étaient certes à la prudence, mais relativement confiants. Tout était mis en œuvre pour endiguer la propagation de la maladie. C’était sans compter la virulence de la souche en présence qui a pris tout le monde de court. Et l’étincelle du départ s’est rap…
Influenza aviaire : Nouveau coup dur pour les éleveurs
Face à la virulence du virus H5N8 qui frappe les élevages de volailles et palmipèdes, l’interprofession réclame plus de moyens techniques et logistiques.

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