Couverture du journal du 20/04/2024 Le nouveau magazine

Cynthia Jaecker, profession pet-sitter

Sous le nom de Pattes Vadrouille, Cynthia Jaecker intervient, depuis Labenne, au domicile de ses clients pour prendre soin de leurs animaux de compagnie en leur absence.

Cynthia Jaecker : « On m’appelle pour promener le chien, donner un médicament, faire voler des oiseaux ou laisser une petite lumière la nuit pour l’animal… »

Cynthia Jaecker : « On m’appelle pour promener le chien, donner un médicament, faire voler des oiseaux ou laisser une petite lumière la nuit pour l’animal… » © Bernard Dugros

On a souvent l’image du pet-sitter avec cinq ou six laisses en main qui promène une flopée de chiens. Les profils de ces gardes d’animaux à domicile sont pourtant très variés. Cynthia Jaecker, fondatrice de Pattes Vadrouille, fait du sur-mesure et répond aux demandes de chaque foyer pour tout type d’animaux de compagnie. « Cela dépend. Parfois on m’appelle pour promener le chien, donner un médicament, faire voler des oiseaux ou laisser une petite lumière la nuit pour l’animal… », sourit la jeune entrepreneuse de 25 ans. Titulaire de la formation obligatoire Acaced(1) option « chien, chat et nouveaux animaux de compagnie (NAC) », la pet-sitter a complété ses connaissances avec des stages en éducation canine et des interventions dans une clinique vétérinaire et une pension animalière.

OFFRIR DU BIEN-ÊTRE

Installée à Labenne, cela fait deux ans et demi qu’elle a lancé sa micro-entreprise. Et à en voir ses réseaux sociaux, ils sont nombreux à faire appel à ses services. « Certains ont de longues journées de travail, d’autres partent en vacances. Je suis aussi contactée par des personnes âgées qui ne peuvent plus sortir leur animal. »

Ils ont tous en commun de vouloir offrir plus de bien-être à leurs compagnons, quel qu’en soit le prix.

Lors de la première rencontre, la pet-sitter prend les renseignements nécessaires (alimentation, vétérinaire traitant, comportement ou habitudes). Parmi ses prestations, elle propose visites (30 minutes, 1 heure, 2 heures) et balades. « J’arrive à vivre de mon activité, mais pas encore aisément. Les demandes fluctuent par période et ce n’est pas toujours simple de jongler avec tout le monde dans un périmètre de 20 km », reconnaît-elle. Pourtant, son rêve le plus cher serait de pérenniser son activité pour continuer encore longtemps à vivre de sa passion.

(1) Acaced : Attestation de connaissances pour les animaux de compagnie d’espèces domestiques