Les Annonces Landaises : Vous avez longtemps été responsable viticole dans le Jurançon, pourquoi arriver dans l’Armagnac ?
Germain Laborde : Je suis Landais de Saint-Martin-de-Seignanx où ma grand-mère avait un bar-restaurant. Je suis arrivé dans la filière viticole par le produit, intéressé par la dégustation sous toutes ses formes. J’ai bourlingué dans toute la viticulture du Sud-Ouest. Jeune sur Bordeaux, en stage de fin d’études dans une distillerie charentaise dans le Cognac, puis dans le Bergerac, le Gers – j’ai distillé deux saisons au Domaine de Pujo à Larée -, et enfin le Jurançon où je suis resté 14 ans. J’étais en quelque sorte arrivé au bout de ma mission au Domaine du Cinquau et j’avais besoin d’un nouveau challenge à 43 ans. J’ai donc répondu à l’annonce du Domaine d’Ognoas avec l’envie de m’inscrire dans la durée, à l’âge où on se lance un nouveau défi, tout en cherchant une certaine stabilité.
LAL : Comment se sont passées vos premières vendanges ici ?
G.L. : Je suis arrivé alors que les vendanges avaient déjà débuté en septembre. Le Domaine d’Ognoas renoue avec une récolte significative. Nous avons commencé à distiller un volume conséquent cette année pour la première fois depuis 2020. Nous sommes satisfaits notamment avec le cépage-roi, le baco, qui a une très bonne production après deux an…