Un procès est généralement coûteux, quelle que soit la juridiction saisie. Et ce, aussi bien en temps qu’en argent. Mais, même en cas de conflit sérieux, le passage devant les tribunaux n’est pas une obligation. La médiation professionnelle offre une alternative souvent gagnante.

Mireille Multeau, créatrice de Pour une nouvelle entente © D. R.
« Les honoraires de médiation dépendent de la nature du litige, de sa complexité et du nombre de parties concernées, indique Mireille Multeau, médiateure professionnelle installée à Mézos. Mais une médiation sera toujours moins onéreuse qu’un procès. D’autant que pour les particuliers, les frais sont souvent pris en charge par l’assistance juridique de leur assurance. Et grâce à la médiation, on résout plus de 90 % des conflits en moins de 90 jours ».
Depuis 2020, pour désengorger les tribunaux, la loi impose d’ailleurs de tenter une conciliation ou une médiation avant de saisir le juge pour les conflits de voisinage et les litiges n’excédant pas 5 000 euros. Et elles l’ignorent souvent, mais toutes les entreprises qui travaillent avec des particuliers ont l’obligation de détenir un contrat de médiation de la consommation.
Le métier est pourtant encore peu…