Lors de l’inauguration du collège Val d’Adour à Grenade-sur-l’Adour pour la rentrée des classes, après deux ans de travaux (4,64 millions d’euros), le président du conseil départemental a insisté sur la poursuite des investissements dans les collèges publics landais pour « un apprentissage dans les meilleures conditions ».
100 MILLIONS D’EUROS D’INVESTISSEMENTS SUR SIX ANS
Au vu des projections démographiques anticipant un début de baisse des effectifs, le Département « maintient ses efforts au bénéfice des collèges existants » avec, sur la mandature, 100 millions d’euros de dépenses prévues, a expliqué Xavier Fortinon, au côté de la préfète des Landes, Françoise Tahéri, du député Boris Vallaud et d’autres élus locaux. Les établissements de Capbreton, Peyrehorade, Saint-Vincent de-Tyrosse, Tartas, Rion-des-Landes, Saint-Pierre-du-Mont ou Saint-Martin-de-Seignanx sont notamment au programme pour des grands travaux d’extension ou de restructuration. Et la rénovation énergétique avance : système d’éclairage à Geaune, nouvelles chaudières à Gabarret, Biscarrosse, Tartas.
- Xavier Fortinon, président du Département : des investissements pour « un apprentissage dans les meilleures conditions » © J. D.
- © J. D.
GRATUITÉ DES TRANSPORTS RENOUVELÉE
Pour « accompagner les familles sur le coût de la vie », la gratuité des transports est renouvelée pour trois ans (2 millions d’euros par an payés par le Département à la Région, et 90 euros d’économie par an et par enfant) et le chèque sport de 50 euros pour les élèves de sixième poursuivi (1 200 aides par an). Malgré l’augmentation de 10 % du coût de l’assiette avec l’inflation, « la volonté est de ne pas mettre à mal le pouvoir d’achat des familles », a souligné Xavier Fortinon, alors que le prix unique aujourd’hui demandé aux familles est de 2,70 euros par repas sur les 9 euros réglés par la collectivité et que des décisions sur le sujet doivent être prises dans les prochaines semaines. Il a également appelé les gestionnaires de la commande publique à accélérer l’approvisionnement en circuit court : « Aujourd’hui, cela ne va pas assez vite, il nous faut les accompagner de façon plus forte. »