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Rentrée 2022 – Collèges : investissements et pouvoir d’achat

Extension ou restructuration de collèges, gratuité des transports, prix unique des repas, chèque sport… Le point sur les investissements du Département dans les établissements landais et les mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des familles.

Rentrée 2022

Près de 17 500 élèves ont fait leur rentrée dans les 39 collèges publics landais © J. D.

Lors de l’inauguration du collège Val d’Adour à Grenade-sur-l’Adour pour la rentrée des classes, après deux ans de travaux (4,64 millions d’euros), le président du conseil départemental a insisté sur la poursuite des investissements dans les collèges publics landais pour « un apprentissage dans les meilleures conditions ».

100 MILLIONS D’EUROS D’INVESTISSEMENTS SUR SIX ANS

Au vu des projections démographiques anticipant un début de baisse des effectifs, le Département « maintient ses efforts au bénéfice des collèges existants » avec, sur la mandature, 100 millions d’euros de dépenses prévues, a expliqué Xavier Fortinon, au côté de la préfète des Landes, Françoise Tahéri, du député Boris Vallaud et d’autres élus locaux. Les établissements de Capbreton, Peyrehorade, Saint-Vincent de-Tyrosse, Tartas,  Rion-des-Landes,  Saint-Pierre-du-Mont  ou Saint-Martin-de-Seignanx sont notamment au programme pour des grands travaux d’extension ou de restructuration. Et la rénovation énergétique avance : système d’éclairage à Geaune, nouvelles chaudières à Gabarret, Biscarrosse, Tartas.

GRATUITÉ DES TRANSPORTS RENOUVELÉE

Pour « accompagner les familles sur le coût de la vie », la gratuité des transports est renouvelée pour trois ans (2 millions d’euros par an payés par le Département à la Région, et 90 euros d’économie par an et par enfant) et le chèque sport de 50 euros pour les élèves de sixième poursuivi (1 200 aides par an). Malgré l’augmentation de 10 % du coût de l’assiette avec l’inflation, « la volonté est de ne pas mettre à mal le pouvoir d’achat des familles », a souligné Xavier Fortinon, alors que le prix unique aujourd’hui demandé aux familles est de 2,70 euros par repas sur les 9 euros réglés par la collectivité et que des décisions sur le sujet doivent être prises dans les prochaines semaines. Il a également appelé les gestionnaires de la commande publique à accélérer l’approvisionnement en circuit court : « Aujourd’hui, cela ne va pas assez vite, il nous faut les accompagner de façon plus forte. »