Le site renvoie l’impression d’une ville dans la ville où se croisent chaque jour les militaires, les civils, les réservistes et les stagiaires. Plus gros établissement employeur des Landes avec 3 800 salariés environ, alors que l’effectif moyen des bases aériennes en France est de 1 500 personnes, la Base aérienne 118 est en plein essor. Elle occupe aujourd’hui une place stratégique de premier plan au sein du réseau national des bases de l’armée de l’air qui compte une dizaine de plateformes, où sont stationnées les unités opérationnelles. « La robustesse de notre dispositif national tient au réseau et à la capacité de s’appuyer sur l’une ou l’autre des bases aériennes. Si l’on considère uniquement les bases aériennes de chasse de l’armée de l’air et de l’espace, Mont-de-Marsan est essentielle, ne serait-ce que parce que 30 % de la flotte de l’armée de l’air y est stationnée, observe le colonel Damien Rouillé, chef de la BA 118. D’un point de vue économique, on doit faire partie également du trio de tête en termes de retombées économiques locales ».

© Armée de l’air et de l’espace/défense
LA FORMATION, VECTEUR DE RETOMBÉES ÉCONOMIQUES

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Dernièrement, la transformation du centre d’expériences aériennes militaire en centre d’expertise aérienne militaire, la création de la 30e escadre aérienne, l’arrivée d’un troisième escadron de chasse en 2016 et de 20 Rafales supplémentaires, la formation et l’accueil de pilotes et de mécaniciens étrangers suite à la signature de contrats à l’export par Dassault (Égypte, Qatar…