A la librairie La Lanterne, on peut acheter des livres bien sûr, mais aussi des jeux créatifs, de la papeterie et boire son café ou découvrir des toiles d’artistes locaux.
Des activités qui se concilient très bien avec l’univers du livre. Ici, il est pensé comme le support idéal à la rencontre et l’échange. Car ce métier passion est aussi un commerce à risques dont il est parfois difficile de tirer des bénéfices. Compte tenu de l’étroitesse des marges auprès des éditeurs, la rentabilité d’une librairie est faible, « il est donc préférable de se diversifier », observe la fondatrice, Charlotte Weinmann.
Dans le local de cet ancien magasin d’optique de 80 m2, déjà plus de 4 800 références en livres et 400 en jeux, puzzles, carterie et papeterie composent l’offre. On y trouve un grand rayon jeunesse, un rayon féministe, de la littérature, du polar, des sciences humaines ou encore de la BD, du manga, des ouvrages sur la nature et la permaculture…
LES ROUAGES DU MÉTIER
Originaire d’un village à deux pas de Grenoble, Charlotte Weinmann a passé son enfance à lire. « J’aimais être entourée de livres et avoir accès à toute cette connaissance », se souvient-elle. Parmi les auteurs qui lui ont donné l…