Couverture du journal du 30/05/2025 Le nouveau magazine

Un été à parcs aquatiques

Avec des conditions météo extrêmement favorables à ces loisirs de plein air depuis le début de la saison, la plupart des parcs aquatiques font le plein. Une activité où les investissements sont indispensables tout au long de l’année pour continuer à attirer du monde.

Parcs aquatiques

© D. R.

Quand Bob Charlet et Patricia Chevalier ont racheté le site en 2008, il y avait là, sur le lac du Port Maguide à Biscarrosse, deux trampolines et un autre jeu sur l’eau. En arrivant, « on a fait un troisième trampo et une quatrième structure, et d’année en année, l’Aqua Park s’est bien étoffé », rembobinent les gérants, à la tête de cet ensemble ouvert uniquement l’été qui emploie désormais une vingtaine de salariés.

2 H30 POUR TOUT GONFLER LE MATIN

Régulièrement, ils relancent des investissements sur les structures abîmées et afin d’apporter les nouveautés plébiscitées par les clients : entre 100 000 et 300 000 euros tous les trois ans environ pour cette entreprise dont le chiffre d’affaires -non communiqué- est « en constante augmentation depuis des années ». Résultat, aujourd’hui, 412 modules flottent sur l’eau avec en attractions-phare, les gros toboggans water jump avec tremplin au bout et la catapulte géante avec sa grande poche qui propulse la personne dans les airs. Ici, on ne propose que du gonflable, « c’est beaucoup plus rentable que les parcs en dur qui sont plus difficiles côté réglementation. Et le parc flottant, ça se monte et ça se démonte facilement sans toucher à l’écosystème », fait valoir Bob Charlet. Chaque matin, l’équipe met tout de même 2 heures à 2 heures 30 à tout gonfler !

Cette année, 300 000 euros ont été remis sur la table pour ajouter une vingtaine de nouveautés. « On a créé de nouvelles lignes sans agrandir la surface (8 000 m2), mais en proposant plus de parcours », explique-t-il. Et le début d’été a été très bon en termes de fréquentation : « Avec la météo excellente, la saison était très, très bien partie avant la canicule. » Las, les incendies de juillet en Gironde voisine ont freiné nombre de touristes à pousser les portes du parc, tandis que des annulations de réservations dans l’hôtellerie- restauration se multipliaient. « Avec les feux, on est descendu à 480 clients par jour alors qu’à la même date, l’an passé, on tournait à 2 500 entrées ». La nocturne du 14 juillet a dû être annulée. « De la fumée arrivait, parfois ça piquait les yeux ». Mais rapidement « la fréquentation a commencé à remonter, on a senti que c’était reparti », observait le dirigeant, juste avant que le…