Au commencement, il y avait la Bible et notamment son dernier chapitre, l’Apocalypse de Jean. Au VIIIe siècle, le moine Beatus de Liébana proposa un commentaire en latin. L’œuvre d’érudition, revenant sur le combat entre le bien et le mal, fait naître une trentaine de manuscrits. Tous sont hispaniques, sauf un, décoré à Saint-Sever, vers 1060.
DES PIGMENTS RARES
Dans le couvent des Jacobins de la ville, le musée d’art et d’histoire du Cap de Gascogne rénové dédie une salle à cet ouvrage exceptionnel à plus d’un titre. Il mesure 36,7 × 28,6 cm – des dimensions peu communes – et comporte 500 pages de parchemin reliées en cuir de veau, sur lesquelles a travaillé une…