« La tendance commence à être solide car le nombre de personnes incluses est important », a expliqué, lors d’une table ronde le 11 décembre, le Pr Hélène Amieva qui dirige l’équipe évaluant l’impact du Village landais Alzheimer Henri-Emmanuelli (VLAHE) sur la santé des résidents, les proches aidants, les personnels soignants et les bénévoles.
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ÉTUDE DU RATIO COÛT-EFFICACITÉ
« Sur les six premiers mois, voire les 12 premiers mois, c’est spectaculaire, il n’y a pas de déclin au plan cognitif, pas de dégradation de la qualité de vie mesurée au moyen de marqueurs conventionnels, mais une stabilité des scores d’anxiété et symptômes dépressifs », a-t-elle poursuivi. Des résultats « qui contrastent fortement avec toutes les publications internationales » sur l’entrée en institution « classique ». Concernant les proches aidants et familles, les chercheurs ont observé une diminution très nette de leur fardeau, et un sentiment de soulagement, accompagnés « d’une diminution de la consommation d’antidépresseurs et d’anxiolytiques dès six mois. » En parallèle, l’étude qui n’a encore rien divulgué sur le vécu des personnels, a démarré dans 11 Ehpad landais pour un comparatif local. Des recherches médico-économiques sont aussi en cours sur le ratio coût-efficacité de la structure, incluant des données sur la consommation médicale des Villageois via l’Assurance maladie. Dans une vidéo pré-enregistrée, la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, a dit « tout le bien de ce projet unique en France », une « initiative landaise qui doit pouvoir inspirer d’autres territoires partout en France. » Trois projets sont en gestation en Champagne, en Martinique et en Bretagne.
