En région Nouvelle- Aquitaine, c’est un secteur qui pèse. Pour toute la région, sur un PIB global de l’ordre de 180 milliards d’euros, le tourisme représente plus de 10 % soit l’équivalent de 18 milliards d’euros et 140 000 emplois et, malheureusement, avec une activité significative de mai à octobre. Sont touchées « au coeur » les activités exercées par les restaurants, les hôtels, les centres de vacances, les campings, les activités sportives, les activités culturelles telles que les festivals, les agences de voyages, les « tour operators » et les sociétés de transport de personnes (aérien ou routier), ou les croisiéristes sans oublier tous leurs fournisseurs. Cette crise sanitaire (non terminée) et économique est tombée au plus mauvais moment : juste avant les ponts de mai et avant la saison d’été. Elle se traduit par un double choc d’offre et de demande. Mais alors, quelles actions peuvent être prises afin de sauvegarder cette économie du bien-être individuel et collectif ? Une approche temporelle peut être retenue en trois temps : survivre, vivre et revivre.
Concernant les charges sociales, il appartient aux partenaires sociaux et à l’état de prolonger la période d’exonération de la partie patronale.
Tout d’abord, survivre. Toutes les parties prenantes en relation avec chacune des entreprises doivent s’y mettre et faire une partie du chemin de la réduction des coûts car, au-delà des deux mois de co…