« Osons être des dirigeants autrement », c’est sous ce slogan que le Centre des jeunes dirigeants – fondé en 1938 par Jean Mersch -, rassemble aujourd’hui plus de 5 750 dirigeants(e)s d’entreprises implantées sur l’ensemble de l’Hexagone. Depuis sa création, ce réseau national d’entrepreneurs ambitionne d’avoir « un impact sociétal et écologique afin de créer un monde meilleur ». Le CJD s’articule sur trois niveaux : les sections locales (une ou plusieurs par département), les antennes régionales et le centre national. « Le CJD des Landes va fêter ses 20 ans et nous comptons actuellement 62 membres qui se réunissent plusieurs fois par mois », se réjouit Alain Bagnères, président de l’antenne pour un mandat unique de deux ans.
L’innovation, l’entraide et le partage
L’idée de ce mouvement patronal – le plus ancien de France – est de faire se rencontrer des dirigeants pour qu’ils « défrichent des idées, mènent des expérimentations, développent des approches, questionnent les manières d’agir ». Plusieurs rendez-vous mensuels y contribuent : la plénière et les commissions. « La plénière rassemble tous les membres autour d’un ou plusieurs conférenciers, explique Alain Bagnères. Récemment, nous avons été impressionnés par un jeune de 17 ans, Théo Leblanc, venu nous parler d’intelligence artificielle. Nous avons eu aussi Alain Humbert, spécialiste de la loi de l’attraction, ou encore Frédéric Arburua, un alpiniste de renom qui a gravi des sommets de plus de 8 000 mètres. »
Chaque mois, les membres du CJD des Landes se réunissent également en petits groupes (entre six et 10 personnes) afin de travailler sur des thématiques entrepreneuriales, organisationnelles ou même liées au développement personnel. « Ce sont des moments très forts en raison de l’effet miroir. Chaque dirigeant s’inspire des expériences des autres et s’enrichit à leur contact », poursuit le président du CJD Landes. D’autres temps forts, « non obligatoires, mais fortement conseillés », sont également au programme des adhérents : plusieurs forums de formation sur deux jours ainsi que deux ou trois rendez-vous nationaux par an.
Groupe de réflexion
Pour Alain Bagnères, qui est aussi PDG du groupe de restauration Castillo, il est important de souligner que le CJD n’est pas un réseau d’entrepreneurs qui aspirent à booster leur business mais « une école du dirigeant ». L’objectif majeur des candidats et des adhérents est de rompre l’isolement. « Quand on est aux manettes d’une entreprise, quelle qu’en soit la taille, on a des opportunités, on traverse des tempêtes, on ne sait pas toujours qu’elles sont les bonnes décisions à prendre, estime Alain Bagnères. Nos amis et nos familles ne sont pas toujours en mesure de comprendre nos problématiques de chef d’entreprise. » Ainsi, parmi les valeurs cardinales défendues par le mouvement, la solidarité est en bonne place. Aux côtés de la responsabilité, de la loyauté et du respect de la dignité humaine. Le CJD se veut également un groupe de réflexion pour l’innovation vers de nouvelles pratiques en entreprise, parmi lesquelles, la semaine de quatre jours.
« Impossible n’est pas landais »
Entré au CJD en 2015, Alain Bagnères, dont le mandat prendra fin en juin prochain, affirme avoir parcouru beaucoup de chemin en tant que dirigeant grâce au CJD des Landes. Selon lui, « dans le système scolaire classique, il n’y a pas de formation qui permette d’aborder toute la diversité des sujets qu’on explore au CJD. Et il y a la puissance de l’effet miroir au contact des autres dirigeants qui aide, inspire et stimule ». Inspiration et stimulation également pour un territoire, les Landes, qui seront plus que jamais mises à l’honneur, le 23 février, lors de la prochaine plénière prestige sur le thème : « Impossible n’est pas landais ».
CENTRE DES JEUNES DIRIGEANTS
MODE D’EMPLOI
Comment rejoindre le réseau ?
Pour faire partie des six nouveaux membres qui intègrent la section des Landes chaque année, il faut candidater ou être coopté. Dans les deux cas, les candidatures sont étudiées et les meilleurs profils sont retenus à l’issue de dîners de recrutement. Contrairement à d’autres réseaux, deux représentants d’une même profession peuvent se retrouver au sein d’une même section, à la seule condition que le membre le plus ancien donne son accord.
Combien ça coûte ?
L’adhésion annuelle au CJD des Landes coûte 1 600 euros hors taxe. Cette cotisation comprend les deux rendez-vous mensuels obligatoires (plénière et commissions de travail) avec la partie théorique et le moment de convivialité.
Où est basé le CJD des Landes ?
Le Centre des jeunes dirigeants n’a pas de siège physique. Chaque rassemblement se tient dans un lieu différent afin de quadriller le territoire. Par ailleurs, chaque commission se déroule dans les locaux de l’entreprise d’un des adhérents.
Le nombre d’adhérents
Le CJD des Landes compte actuellement 62 adhérents, dont 17 femmes. La parité est un aspect important pour le président du réseau qui affirme en tenir compte lors des sessions de recrutement.
