Couverture du journal du 01/05/2025 Le nouveau magazine

Pouvoir d’achat : 15 propositions pour l’améliorer

Le pouvoir d’achat est plus que jamais l’une des premières préoccupations des Français. Tout l’enjeu est de pouvoir l’améliorer pour les classes moyennes et les personnes les plus modestes. Il convient en effet de raisonner en dynamique, à la fois en valeur absolue et en valeur relative. Voici 15 propositions, autant de pistes tout à fait réalisables.

Christian PRAT DIT HAURET pouvoir d'achat

Christian PRAT DIT HAURET © Louis Piquemil - La Vie Economique

Faisons simple : je pense qu’il manque de 500 à 600 euros aux ménages français pour qu’ils puissent vivre correctement et se faire un peu plaisir. Et toutes les enquêtes d’opinion le démontrent jour après jour : le pouvoir d’achat est l’une des préoccupations majeures des Français.

Dépend directement de l’inflation

Pour mémoire, selon l’Encyclopédie Larousse, le pouvoir d’achat est l’ensemble des biens et services que le revenu courant permet à un individu d’acquérir, et donc de sa capacité réelle à consommer. Mathématiquement, il dépend de deux variables : d’une part, le revenu obtenu et d’autre part, l’évolution générale des prix, ce qui signifie qu’il dépend directement de l’inflation. Le terme de « pouvoir d’achat » apparaît au XVIIIe siècle sous la plume d’Adam Smith. À ses yeux, le pouvoir d’achat a trait à la domination : plus on possède, plus on a de pouvoir. Selon le ministère français de l’Économie, « il correspond à la quantité de biens et de services qu’un revenu permet d’acheter, il dépend du niveau du revenu et du niveau de prix et son évolution correspond à la différence entre l’évolution des revenus des ménages et l’évolution des prix. Si la hausse des revenus est supérieure à celle des prix, le pouvoir d’achat augmente. Dans le cas contraire, il diminue ».

« Il faut défiscaliser et désocialiser toutes les heures travaillées au-delà de 35 heures »

Problématique du logement

Selon l’INSEE, « l’évolution du pouvoir d’achat des ménages est calculée en retranchant au taux de croissance du revenu disponible brut des ménages le taux de croissance du déflateur de la dépense de consommation finale en comptabilité nationale. Ce dernier diffère quelque peu du taux de croissance de l’indice des prix à la consommation (IPC), principalement par ce que son champ est plus large que celui de l’IPC. Il couvre notamment la consommation de services de logement imputée aux ménages propriétaires du logement qu’ils occupent, les services d’intermédiation bancaire consommés par les m…

Publié par