Le département des Landes bénéficie d’un environnement naturel privilégié : océan, plages de sable, lacs, forêts de pins… Il a su adapter tout au long de son histoire ses activités : surf, thermalisme, rugby, ferias, pour attirer toujours plus une clientèle en quête de bien-être, de sport et d’authenticité. Avec plus de 23,3 millions de nuitées touristiques enregistrées pour la seule année 2019, selon les chiffres-clés publiés par Landes Tourisme, le département voit le nombre de nuitées augmenter chaque année depuis 2012 sur l’ensemble du département et plus particulièrement sur la côte landaise. Et la saison 2021 n’est pas en reste avec une fréquentation qui renoue avec les records d’il y a deux ans.
Alors, bien sûr, qui dit touristes, dit hébergement et dit location saisonnière. Là aussi, les professionnels du tourisme ont su diversifier leur offre d’hébergement : hôtellerie de plein air (qui reste le premier mode d’hébergement dans les Landes), hôtellerie classique, hôtellerie de luxe, ou encore villages-vacances. Mais, c’est certainement le « meublé de tourisme » loué par le particulier qui a connu le plus fort développement ces dernières années. Avec l’arrivée des plateformes Airbnb en 2008, puis Abritel ou encore Le bon coin, tout le monde peut devenir loueur saisonnier et (presque) tout logement se voit bénéficier d’un potentiel à la location saisonnière.
Ainsi, l’acquisition d’un logement en vue de le louer en période saisonnière est devenue une pratique de plus en plus répandue sur nos secteurs. La durée de location est maîtrisée, le bailleur peut récupérer son logement après chaque période de location avec, à la clé, la promesse de revenus locatifs lucratifs et sans contraintes. Le slogan presque sous-entendu pourrait être « Gagnez en une semaine, l’équivalent d’un loyer mensuel ». Avec des tarifs compris entre 600 euros et 1 000 euros la semaine pour un studio en forte saison, le calcul est a priori vite fait.
Et forcément, ce marché plus que juteux attirent de nouveaux investisseurs de toute la France, avec des moyens financiers importants. Ce type d’investissement a pris une telle ampleur sur notre secteur que l’État et les communes commencent à y voir une sérieuse menace pour le logement en résidence principale et tentent de limiter ce type d’investissement par une règlementation et une fiscalité plus cont…