Couverture du journal du 01/07/2025 Le nouveau magazine

[ Course landaise ] Patrice Larrosa, président de la Fédération de la course landaise : En piste pour la modernisation

Patrice Larrosa, le nouveau président de la Fédération française de la course landaise et son équipe, récemment sortis des urnes, s’attaquent au chantier du redémarrage des spectacles après la pandémie et à la redynamisation d’une tauromachie qui n’a pas son pareil, mais réclame un dépoussiérage du sol au plafond. Les chantiers sont ouverts.

Course landaise

© Cyrille Vidal

L’image est forte. En noir et blanc, un peu jaunie. Elle trône dans la salle de réunion du siège de la Fédération française de la course landaise, à Saint-Pierre-du-Mont, et montre Henri Emmanuelli, alors président du conseil général des Landes, entouré des parlementaires de l’époque, coupant le ruban inaugural du local. Manifestement un ravissement partagé. C’était en 1985. Depuis, le temps a fait son œuvre. Plafond éventré, peintures défraîchies, pièces envahies par une multitude de dossiers, manque de place évident. On est loin des boléros scintillants de lumière. « Il y a déjà un projet de réhabilitation « La course landaise est un sport extrême, un art aux racines profondes » de notre siège, explique Patrice Larrosa, nouveau président de la Fédération. Nous voulons l’adapter à notre nouvelle façon de travailler avec des bureaux plus ouverts, plus d’espace et peut-être un étage. Et puis, il nous faudra étudier le projet porté par la Ville de Mont-de-Marsan de créer un pôle tradition des cultures taurines autour des arènes du Plumaçon. »

La course landaise est un sport extrême, un art aux racines profondes

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© Shutterstock – Leonid Andronov

Les Annonces Landaises : Ce chantier est symbolique de votre volonté de moderniser la Fédération et de mettre en place une nouvelle gouvernance ?
Patrice Larrosa : Je pense que pour être intelligent, il faut être plusieurs. Le temps des élections est passé. Je souhaite maintenant que nos regards se tournent vers l’avenir. Au-delà de la réhabilitation de notre siège, il faut que toutes les composantes du monde coursayre, sans exclusive, réapprennent à s’écouter, se parler, échanger. Les chantiers sont nombreux et tous ceux qui ont la volonté d’œuvrer pour la course landaise sont les bienvenus. Nous avons déjà avancé en créant sept pôles de travail (voir encadré). Ils sont composés d’experts passionnés -certains faisaient partie de la liste adverse- et leurs chefs sont parfois très jeunes. Le conseil d’administration leur a confié des projets. Ils ont un devoir de résultat, dans un t…