« En trois mois de confinement, les pratiques de consommation ont autant évolué qu’au cours des huit dernières années. Le commerce ne reviendra pas au « monde d’avant ». Il faut au contraire partir sur une logique d’accélération des tendances fondées sur une priorité au commerce de proximité, mais aussi à une consommation plus raisonnée, pas seulement sur la typologie de produit mais sur la manière de l’aborder », résume Stéphane Merlin, directeur du cabinet Pivadis auquel la chambre de commerce et d’industrie des Landes a confié une étude sur l’état des lieux et les perspectives du commerce landais, menée avant et après le premier confinement. Aussi, sur un marché départemental qui frôle les 4 milliards d’euros en 2019 (hors tourisme et thermalisme), le spécialiste, lors de sa présentation le 30 novembre dernier dans le cadre de l’assemblée générale de la chambre consulaire, restait-il prudent sur les projections en tablant sur une capacité de croissance entre 105 millions et 120 millions par an d’ici 2025 et de 300 millions à l’horizon 2030. Un « scénario de rupture » qui intègre les impacts économiques de la crise sanitaire au moins jusqu’en 2023, conjugués à une baisse de la dynamique…
Consommation en mutation
Sous les effets conjoints des répercussions de la crise sanitaire et d’une baisse de la dynamique démographique, le commerce landais doit se préparer à de profondes évolutions, selon l’étude réalisée par le cabinet Pivadis pour la CCI des Landes.

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