À elle de nous faire préférer le bus. Cela pourrait être en plagiant un slogan célèbre pour un autre type de transport, le mantra de Lise Sarro. À 41 ans, cette bosseuse qui écrit toutes ses nouvelles idées sur des petits carnets, dirige depuis 17 ans déjà l’entreprise familiale. Sarro, un nom devenu une marque, siglé sur des autocars qui traversent le territoire landais pour le transport scolaire et le tourisme de moyenne et longue distance, avec des bases et des dépôts à Mont-de-Marsan, Orthevielle et Mimizan, deux agences de voyage à Dax et Bayonne où sont principalement vendus les voyages « maison ». Des voyages en bus à travers l’Europe qui séduisent principalement une clientèle senior, dont le succès ne s’est pas démenti et même bien au contraire depuis les années Covid. Ce qui n’empêche pas l’entreprenante quadra qui a dû mettre les bouchées doubles pour prouver, sans rien renier, qu’elle n’était pas qu’une héritière, d’apporter sa griffe. Et de vivre avec son temps.
UN SERMENT À HUIT ANS
« C’est fou ce qu’on se met sur les épaules à huit ans ! », sourit Lise Sarro. Mais pour la petite fille qu’elle était, il n’y avait aucun doute. Michel, son grand-père adoré venait de mourir et elle s’était fait le serment de le rendre fier d’elle et de reprendre l’entreprise créée en 1944 à Roquefort par son arrière-grand-père. Une histoire de famille et de couples comme on en trouve beaucoup dans les entreprises d’autocaristes. À la suite de son grand-père, ce s…