Soyons clairs, depuis une bonne vingtaine d’années, le coaching est devenu la grande tendance du management. Difficile de ne pas entendre ce mot, mis à toutes les sauces, dans des assemblées de chefs d’entreprise, de directeurs de ressources humaines, de consultants en tous genres. Autant dire que ce terme très à la mode bénéficie d’un nombre phénoménal d’interprétations douteuses, voire de contresens, qui relèvent à la fois de fantasmes tous azimuts, de craintes infondées et d’espoirs insensés. Certains se piquent de coaching comme M. Jourdain de la prose, d’autres s’y opposent de facto, par principe, un point c’est tout.
Commençons par expliciter ce que le coaching n’est pas, précisons-en donc le cadre, le champ d’application, la pratique contextualisée, la pertinence en réponse à une demande de plus en plus fréquente, à tous les niveaux hiérarchiques, individuellement ou en équipe. Bref, dissipons le flou ambiant, voire les prises de tête inutiles, d’autant que – nous le savons – ça ne rigole pas en entreprise, mais ça bosse, et si possible, ça performe !
UN COACH, MAIS POUR QUOI ?
D’emblée le coaching n’est ni de la psychothérapie, ni de la formation, ni du conseil, encore moins de l’audit ou de l’outplacement pour se repositionner sur le marché de l’emploi.
Qu’est-ce donc que ce gadget-là ? Un processus d’accompagnement personnalisé visant au développement professionnel des compétences d’un individu, d’une équipe, d’une organisation. Un accompagnement au changement, s’agissant de problématiques managériales, communicationnelles, comportementales des individus, mais dans le respect et l’écoute de leurs propres besoins, de leurs ressources spécifiques dans l’environnement complexe qu’est l’entreprise.
Un coach n’est pas un consultant, il ne donne ni ne prescrit de solutions toutes faites et pas davantage de conseils. Sachant qu…