Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Thermes de Borda : en famille

Après la traditionnelle pause hivernale, la saison a redémarré depuis un bon mois dans les Landes. Aux Thermes de Borda ouverts il y a plus de 40 ans, la famille Pressigout qui gère le plus grand établissement individuel de Dax, espère une année se rapprochant un peu plus de la normale après la période Covid.

Jean-Charles et Éliane PRESSIGOUT Thermes Broda

Jean-Charles et Éliane PRESSIGOUT © Patxi Beltzaiz

« Enfin, disent-ils, en croisant les doigts. On est en forte augmentation en termes de réservations par rapport à l’an dernier : + 20 %. On espère finir entre – 5 et – 10 % par rapport à l’année de référence 2019 (avant Covid) et peut-être même qu’on sera surpris en mieux. » Au premier étage des Thermes de Borda, devant l’escalier menant à l’accueil des curistes, les deux bureaux d’Éliane et Jean-Charles Pressigout, mère et fils, se font face dans la pièce de direction où trône un tableau du peintre dacquois, Bernard Nogaro, dédié à leurs lieux de baignade et de soins de boue et eau chaude thermales. Après deux années catastrophiques dues au Covid (seulement quatre mois d’exploitation en 2020 et six en 2021), 2022, nouvelle année pleine de février à décembre, a marqué le début de la reprise, avec 7 300 curistes. Loin toutefois des 10 000 curistes annuels qu’avaient atteints les établissements de la rue des Lazaristes il y a quelques années. Mais beaucoup mieux que les 3 375 de 2020. Après être descendu bien bas, le chiffre d’affaires est remonté à 3,6 millions d’euros en 2022, contre 5,7 millions d’euros en 2019.

Thermes de Broda

Les Thermes de Borda accueillent 20 % des curistes de la cité thermale © Patxi Beltzaiz

CAMPAGNE DE COMMUNICATION

« Ça revient fort par rapport à ces deux années noires, même si ce n’est pas encore la folie, fait valoir Jean-Charles Pressigout, directeur général. Il faut réhabituer le curiste et en trouver d’autres. Depuis l’an dernier, nous avons beaucoup de primo-curistes et c’est tant mieux car il nous faut à peu près 25 % de clients nouveaux chaque année, voire plus car avec le Covid, le pourcentage de curistes qui reviennent chaque année s’était amoindri. »

Pour cela, les campagnes de communication se multiplient avec le Conseil national des établissements thermaux (Cneth), l’office intercommunal de tourisme et du thermalisme (OITT) du Grand Dax, ou en solo, à la télévision, sur les replays des chaînes et sur internet, ainsi que sur les salons des Thermalies à Paris et les salons seniors de Bordeaux à Nantes, de Strasbourg à Lille ou Toulouse. Les Thermes de Borda, c’est 20 % de la clientèle de curistes de la cité thermale et aujourd’hui le plu…