« Les pins, les fougères, les genêts, les chênes-lièges et les arbousiers… à première vue, la forêt des Landes peut paraître stéréotypée. Mais, pour moi, c’est un aspect rassurant. Quand je rentre de voyage, la vue des premiers pins par la fenêtre du train me fait immédiatement me sentir chez moi. » C’est précisément au milieu de cette nature apaisante – son motif de prédilection – que Steven Burke a choisi de vivre et d’installer son atelier. La pinède n’est pourtant pas son milieu de vie originel. Né en Allemagne, Steven Burke a beaucoup déménagé. Il est notamment passé par Paris, puis Bordeaux, avant de rejoindre les Landes – terres natales de sa compagne, Fanny Fleuraux – il y a une douzaine d’années. Après Hossegor et Seignosse, c’est aujourd’hui à Léon qu’il puise son inspiration. « Cette nature qui m’entoure, je ne m’en lasse pas. Elle semble être toujours pareille, mais elle est finalement très différente au fil des saisons », estime Steven Burke. Une affaire de rythme, très calme en hiver et bouillonnant en été, mais aussi de lumières.

Steven Burke © Bernard Dugros
DU GRAFF AUX FRESQUES MURALES
La lumière, c’est précisément ce qui saute aux yeux dans le travail de ce peintre à l’univers graphique et coloré. « On apporte la luminosité avec les couleurs, note Steven Burke. Je les choisis en fonction des émotions et de la…