Le gouvernement a beau mettre 20 milliards d’euros supplémentaires sur la table dans le quatrième projet de loi de finances rectificative pour accompagner les entreprises impactées par ce deuxième confinement, le malaise s’accroît du côté des commerces fermés administrativement. « Le discours public sur l’argent disponible pour soutenir les entreprises passe mal auprès des commerçants de proximité, tout comme la distinction entre produits essentiels et « non essentiels », perçue comme particulièrement dégradante », observait François Lafitte, président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Landes, à la veille du point du Premier ministre sur la crise sanitaire du 12 novembre. Ils sont au contraire dans les starting-blocks pour rouvrir à tout moment, « après avoir investi dès le mois de mai, dans les équipements de protection des personnes, réorganisé leur fonctionnement, adapté leurs pratiques de vente et formé leur personnel ».
DES MESURES DE SOUTIEN SUPPLÉMENTAIRES ATTENDUES
Mais, déjà confrontés à un chiffre d’affaires fragilisé par les effets du confinement du printemps et à une trésorerie en berne, ils ne semblent pas pour autant confiants dans une réelle reprise de leur activité dans les prochaines semaines. « Leur principale préoccupation concerne l’autorisation de circulation de leurs clients. Ce n’est pas l’ouverture de la boutique q…