Ce projet d’hybridation avait été lancé en 2018 par la SNCF et le constructeur Alstom. Lors d’une conférence de presse le 25 avril, Matthieu Chabanel, PDG de SNCF Réseau, Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine et Renaud Lagrave, vice-président, ont fait le point sur le réseau ferroviaire régional. Ils ont ainsi annoncé un plan de 70 millions d’euros pour mettre à niveau les voies entre Bordeaux et Saintes. Concernant le Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), le projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse et Bordeaux et Dax, Matthieu Chabanel a déclaré recevoir bientôt les enquêtes publiques pour les autorisations environnementales pour les accès ferroviaires. Cela permettra ensuite le démarrage des travaux. « Du côté espagnol, le Y-Basque (projet de ligne à grande vitesse Vitoria-Gasteiz-Bilbao-Saint-Sébastien-frontière française) sera livré autour de 2030. Il y a donc une possibilité de voir des trains espagnols arriver à Bordeaux avant la livraison du GPSO », a ajouté Renaud Lagrave. À ce jour, plus de 250 personnes sont mobilisées sur ce projet.
Mobilités – Le premier train régional hybride en expérimentation
Le premier train régional hybride, Régiolis Hybride, est en phase de test en Nouvelle-Aquitaine, depuis le 16 avril 2024. Le prototype est en place sur les lignes Bordeaux-La Rochelle, et La Rochelle-Poitiers, jusqu’au 30 juin prochain.