Consultante en communication inclusive ? « C’est un métier que j’ai créé sur mesure en mixant mes compétences professionnelles et mes convictions personnelles », explique Léa Niang, installée à Hossegor. Vers 17-18 ans, les causes féministes prennent une grande place dans sa vie. « À l’époque, c’était un féminisme très blanc… Mais vers 2015 – 2016, mon militantisme a fait des ponts vers d’autres causes : la défense des droits LGBTQIA+ (lesbienne, gay, bi, trans, queer, intersexe, asexuel et tous les autres), les mouvements antiracistes… Fin 2020, après avoir été freelance spécialisée dans la publicité Facebook pendant plusieurs années, j’ai décidé de me lancer dans le conseil en communication digitale inclusive. Je travaille avec des start-ups dont les responsable sont conscience que c’est un sujet important, mais qui ne savent pas comment faire et ont peur de tomber dans le washing ou le politiquement correct. » Il n’y a pas de définition officielle de la communication inclusive, mais pour Léa Niang, il s’agit d’une communication qui est « représentative de la diversité des individus, respectueuse des communautés et des cultures habituellement minorisées et qui se détache des stéréotypes et des normes sociales ».
Une communication représentative de la diversité des individus qui se détache des stéréotypes
Éthique et résultats
Pour une entreprise ou une collectivité, avoir une communication inclusive est important à plusieurs titres. « Il y a la dimension éthique bien évidemment, même si ça me paraît tellement bateau de le souligner. Cela dit, on ne peut que consta…