La jeune Buglosienne, née à Dax, se rêvait commissaire de police. Alors, elle s’est lancée dans des études de droit et lors de stages d’été, elle est allée découvrir les métiers d’avocat, de notaire et d’huissier. Là, il y a eu un déclic. « Certainement parce que je me suis bien entendue avec la personne qui m’a reçue, mais aussi pour la diversité de la profession. Mon choix était fait. » À cette période, pour devenir huissier de justice il fallait être titulaire d’un master de droit, puis faire un stage de deux ans dans une étude. Un peu selon le principe de l’alternance avec une journée de formation chaque semaine dispensée par l’École nationale de procédure ou par la Chambre nationale des huissiers de justice. Ce cursus avec un double examen permettait d’obtenir le titre de clerc expert, le plus haut grade de clerc, puis l’aptitude à la fonction d’huissier. Restait à trouver une place dans une étude ou à en acheter une.
DEUX ÉTUDES SEMI-RURALES
En 2022, la réforme fait évoluer les choses. Le parcours ressemble plus à celui des avocats. Il y a un concours d’entrée, un examen de sortie, puis un stage de deux ans. « C’est plus facile aujourd’hui de trouver un lie…