Il a encore une boîte en carton de modélisme dans son atelier de Biscarrosse, souvenir d’enfance avec son frère aîné qui lui faisait construire ses mini-avions pour les faire voler. « Il avait aussi la collection encyclopédique « Tout l’Univers », je la lui empruntais et je potassais les grandes inventions, de Léonard de Vinci à nos jours », se souvient Jacques Pitoux. Et de rire aux éclats en racontant les fois où il a fait sauter les plombs de la maison familiale, à côté de Nogaro, en tentant de reproduire un électro-aimant.
JUSQU’EN CHINE
Pourtant, c’est vers l’univers de la musique qu’il se tourne à l’entrée dans la vie active. Son premier métier ? DJ en boîte de nuit, dans le Gers et ailleurs, puis la production musicale dans un studio de funk à Paris, avant de travailler au côté de Jean Renard, le producteur de Mike Brant qui a aussi écrit pour Johnny Hallyday.
« J’en ai eu marre et un ami m’a proposé d’aller faire de la com en Vendée, pour des campagnes de pub avec des camions sandwichs ». Lors d’un repas chez des amis à Nantes, en ouvrant du champagne, le bouchon saute et un quart de la bouteille est perdu. S’en suit un débat à table sur le sujet… Il réfléchit toute la nuit à simplifier l’ouverture, part le lendemain se documenter en librairie, rencontre des viticulteurs, étudie les formes de bouchons, la pression à l’ouverture… et finit par inventer un bouchon avec mini-chambre à air intégrée et une goupille pour ouvrir sans fracas, comme un vin tranquille. Il décroche la médaille d’argent du concours Lépine en 1996. Une dépêche de l’Agence France-Presse sur…