Si ces dernières années, les émissions TV type « Top Chef » ont pu révéler des vocations de cuisiniers, les professionnels ont, eux, toujours autant de mal à recruter aux fourneaux. Jean Coussau, doublement étoilé à Magescq, explique avoir reçu 60 dossiers de Pôle emploi après des offres de postes : « Pas une personne ne s’est finalement présentée », dénonce le chef du Relais de la Poste qui fonctionne aujourd’hui avec 60 salariés dont 20 étrangers.
AUGMENTATIONS DE SALAIRES
Pour faire face à ce souci de recrutement qui s’invite depuis plusieurs années à la table de l’assemblée générale de l’Umih 40 (600 adhérents), la profession a commencé à revaloriser les salaires au niveau national. « On avait besoin de cette base réévaluée pour améliorer le climat social dans nos entreprises », salue Alain Bretelle, président de l’Umih 40. Car, comme le souligne le directeur territorial de Pôle emploi, Thierry Lescure, « aujourd’hui, les gens regardent le marché du travail et peuvent s’orien…