Couverture du journal du 01/05/2025 Le nouveau magazine

Environnement : La Leyre à la loupe

Grâce à un collectif de citoyens, l’association La Pagaie sauvage participe à une étude de l’université de Bordeaux sur la contamination nanoplastique du bassin versant de la Leyre.

© La Pagaie Sauvage

Fin janvier, le premier Rés’eau de suivi citoyen de microplastiques sur le bassin versant de la Leyre a été créé. Initié par l’association La Pagaie sauvage (Anglet) et accompagné par le parc naturel régional des Landes de Gascogne, il est composé de 22 membres (agriculteur, pisciculteur, kayakistes, riverains, pêcheurs, animateurs, naturalistes…) dont l’objectif est d’effectuer des relevés réguliers sur le bassin versant, et ainsi d’accroître la surveillance citoyenne autour des pollutions plastiques et microplastiques.

« À l’origine, La Pagaie sauvage était un blog de balades en canoë, explique Lise Durantou, chargée de mission de l’association. En parcourant les cours d’eau, nous nous sommes rendu compte de tous les déchets plastiques qu’ils charriaient. En 2017, nous avons donc décidé de nous engager pour la sauvegarde de nos rivières en créant un laboratoire citoyen pour l’amélioration des connaissances sur la pollution microplastique. » La démarche ne laisse pas indifférents le monde scientifique et les institutio…