Après une douzaine d’années dans des pos tes commerciaux et marketing en région parisienne, Marie Lacombe a eu comme une révélation : « Mes 10 doigts peuvent me servir à autre chose qu’à faire des présentations Powerpoint et des tableaux Excel. » Les repas de Noël où elle se sentait mal à l’aise de parler de son métier dans la grande distribution à sa famille plutôt branchée beaux-arts et chant lyrique, ne sont plus qu’un souvenir… « Tout ça n’avait plus de sens pour moi et recréer des choses avec mes mains est peu à peu devenu une évidence », dit la Francilienne d’Antony (Hauts-de-Seine), bercée, petite, par le son de la machine à coudre de sa maman qui lui donna les bases.
DES LAYETTES AUX CHEMISIERS
Après quelques années à Biarritz, de marketing commercial chez Labeyrie en mise à son compte en webmarketing, le coup de cœur pour une maison fait s’installer la famille à Saint-André-de-Seignanx.
À la faveur de ses grossesses, trois enfants dont des jumelles en deux ans, elle se lance dans la couture. Le virus des fils et des aiguilles la pique : « Mon mari m’a offert une machine à coudre, j’ai redémarré toute seule, enceinte de mon fils aîné et j’ai eu un énorme coup de cœur », raconte celle qui commence alors logiquement par des turbulettes, tours de lit et ba…