Couverture du journal du 20/04/2024 Le nouveau magazine

Camel’Idées nettoie les plages à dos de dromadaire

Depuis un an, Dino, le turkoman de Camel’Idées de l’Atlantique arpente les plages pour transporter les déchets ramassés par les adhérents de l’association.

dromadaire Camel’Idées de l’Atlantique

Camel’Idées de l’Atlantique © Lineup-Graffix&Printing

Franck Doens a créé l’association Camel’Idées de l’Atlantique fin 2018. Ancien travailleur humanitaire, il a découvert les dromadaires à Djibouti. « J’ai eu la chance d’accompagner une caravane de sel depuis le lac Assal jusqu’en Éthiopie, et ça m’a donné envie de travailler avec ces animaux magiques. »

En rentrant en France, il cherche donc une idée pour mettre son projet à exécution. En y alliant son attachement à l’environnement, il imagine une caravane de dromadaires utilisée pour ramasser les déchets manuellement sur les plages atlantiques. « Les dromadaires dans les Landes de Gascogne, il y en a déjà eu, note-t-il.

En 1827, Antoine de Sauvage, alors maire d’Andernos, en avait introduit pour effectuer divers travaux agricoles et forestiers… »

L’aventure se poursuit 200 ans plus tard avec Dino, un turkoman (croisement entre un chameau et un dromadaire) que Franck Doens a acquis il y a trois ans. « Il est né dans un cirque, mais je l’ai acheté à un agriculteur charentais, à l’âge de cinq ans. Depuis, on travaille à s’éduquer mutuellement ! »

Histoire des Landes, découverte du littoral et solidarité

© Lineup-Graffix&Printing

Cela fait maintenant un an que Dino arpente les plages landaises. Sa forte capacité de bât lui permet de transporter les déchets que les bénévoles de l’association ramassent et qui sont ensuite triés et recyclés. À terme, Franck Doens aimerait disposer de trois animaux pour être plus présent sur le terrain. Ce volet écologique n’est toutefois qu’un pan de l’action de Camel’Idées de l’Atlantique qui mêle aussi histoire des Landes, découverte du littoral et solidarité. Hors saison, l’association intervient sur des travaux agricoles bio et des travaux forestiers en zone protégée. Le dromadaire sert également de support à des projets socio-éducatifs, notamment avec un Établissement et service d’aide par le travail (Esat) et des écoles primaires.

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