Couverture du journal du 06/04/2024 Le nouveau magazine

Aqualande teste l’aquaponie

La production de truites en milieu ouvert produit de l’azote, du phosphore et du potassium.

Aqualande - les équipes s’engagent

© D. R.

Pour que ces éléments minéraux  ne se retrouvent pas dans les cours d’eau, Aqualande installe des bassins de décantation dans ses piscicultures. Pour aller plus loin, elle teste depuis quelques mois l’aquaponie sur son site de Mézos.

Objectif : assainir l’eau de manière naturelle en valorisant les rejets des poissons grâce à la culture de plantes. Salades, basilic, persil frisé… près d’une vingtaine d’espèces sont à l’étude. « Nous mesurons le caractère bioremédiant de chacune, et une fois validé, nous étudierons la pénétration des produits au niveau du marché », indique Valentin Deporte, directeur du pôle élevage du groupe Aqualande. Actuellement, le champion de la dépollution est le callitriche, une plante aquatique du milieu pour laquelle il n’existe malheureusement pas de débouché connu. « Nous travaillons avec le Centre régional d’innovation et de transfert de technologies (Critt) de La Rochelle, dans l’espoir de trouver une molécule d’intérêt valorisable. » En attendant, ce sont certainement des salades fraîches avec racines (elles se conservent 15 jours au réfrigérateur) qui devraient trouver un débouché commercial en 2023.