Parfaitement situé entre la mairie et l’école, « le mur » de Seignosse vient d’accueillir son troisième artiste. Auparavant d’un blanc immaculé, il est devenu cette année un sup- port de choix et de taille pour des artistes aux styles très différents. Il y a eu l’écureuil d’Adec, le lettrage Ami-Ami de Marie Pressmar et maintenant le monstre ultra-coloré de Pablito Zago.
GALERIE À CIEL OUVERT
Cette galerie à ciel ouvert est le fruit d’un partenariat entre la commune et l’association Le Mur de Seignosse créée par le vidéaste et réalisateur David Job. « À l’ori- gine, Le Mur est une association qui a été fondée en 2003 dans le XIe arrondissement de Paris, raconte David Job, également impliqué dans le Little Festival. L’idée était de promouvoir l’art urbain et c’est un mur situé dans le quartier Oberkampf qui a été le premier investi par les artistes, au rythme d’une quinzaine d’œuvres éphémères par an. » Depuis, le concept a séduit et lar- gement fleuri à travers la France et même en Europe.
QUATRE ARTISTES EN UN AN
À Seignosse, le dernier artiste en date est Pablito Zago, un Avignonnais aussi à l’aise sur toile que sur d’impo- santes façades. Comme ses prédécesseurs, il a candidaté sur le site de l’association et son projet a été sélectionné pour orner « le mur » cet automne. David Job reçoit « à chaque fois un grand nombre de candidatures » et le choix final est effectué conjointement avec la mairie.
« Nous avons eu trois murs et trois styles très différents. On aime ou on n’aime pas, mais ce qui est sûr c’est que ça fait réagir », se félicite David Job. En décembre, une nouvelle fresque viendra recouvrir celle de Pablito Zago. Dans un autre style. Mais toujours avec comme objectif de placer la culture au cœur de la ville. Au plus proche des habitants.
