Trouver le bon timing : ni trop tôt, ni trop tard
Vouloir faire connaître son concept, sa démarche, son innovation est un excellent point de départ. Mais la question du timing est clé. Certaines start-up ont tendance à vouloir communiquer très vite, quelques semaines après leur lancement. Il s’agira pour elles d’acter le démarrage concret du projet, ou d’activer un levier commercial. Même si ces deux motivations sont tout à fait cohérentes, sans matière concrète, il sera compliqué d’attirer pleinement l’attention des journalistes.
Les médias apprécient avoir un retour des utilisateurs, quelques premiers chiffres pour illustrer leur sujet. Il ne faut pas oublier que les journalistes reçoivent des centaines de « bonnes idées » par jour. Les projets concrets, avec du vécu, seront traités en priorité. Mais si la précipitation est contre-productive, tomber dans l’excès inverse en attendant d’avoir le service parfait pour communiquer dessus n’est pas recommandé. Il risquerait de ne jamais être mis en lumière.
Définir un objectif, une cible, un message
Avant de se lancer dans une campagne de relations presse, il faudra lister ses actualités, temps forts, objectifs, cibles à adresser et échéances. On ne formulera pas son message de la même manière si on veut annoncer le lancement d’un nouveau produit, nourrir sa marque employeur, attirer l’attention d’investisseurs ou augmenter ses ventes. Cette étape est capitale pour hiérarchiser les messages et trouver la stratégie la plus adaptée.
Identifier le bon porte-parole est aussi stratégique : véhiculer les ambitions de la société, les chiffres, l’histoire et bien se préparer pour trouver le ton juste ne s’improvise pas. Pour cela, une session de média training (même courte) est idéale. Une fois les objectifs bien formulés, la start-up doit rédiger un communiqué de presse pour annoncer l’actualité et identifier les médias les plus pertinents pour to…