Couverture du journal du 30/05/2025 Le nouveau magazine

Les Chanvres de l’Atlantique : bientôt deux nouvelles usines 

À Saint-Geours-de-Maremne, les Chanvres de l'Atlantique prévoient d’investir 15 millions d’euros dans deux nouvelles usines d’ici 2027. Après la transformation de la graine pour les marchés alimentaires et cosmétiques, la tige doit servir à produire de la fibre pour le textile et des blocs de béton de chanvre pour le BTP.

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Vincent LARTIZIEN, fondateur et dirigeant des Chanvres de l'Atlantique. © Les Chanvres de l'Atlantique

Avec un impact environnemental et social sous-estimé, le chanvre fait actuellement beaucoup parler de lui. Vincent Lartizien l’a compris très tôt en lançant Les Chanvres de l’Atlantique en 2016. « Il y a quatre sujets autour du chanvre qui sont : se soigner, se nourrir, se loger et s’habiller, explique le dirigeant. Jusqu’ici, nous ne touchions que l’agroalimentaire grâce à notre première usine, ouverte il y a deux ans, qui utilise les graines de chanvre pour fabriquer notre propre marque de produits alimentaires et cosmétiques (Nunti-Sunya). Aujourd’hui, nous lançons le deuxième volet de notre projet avec la construction de deux nouvelles usines qui valoriseront les fibres longues et courtes à destination du textile et la chènevotte à destination du BTP pour réaliser des blocs de béton de chanvre. »

Un chantier d’envergure

Coût total de l’opération : environ 15 millions d’euros pour construire, en même temps, deux nouvelles usines de 5 000 à 10 000 m2 chacune. Aux côtés d’une subvention de l’Ademe (4,5 millions d’euros validés via un appel à projets sur les produits biosourcés), l’opération combine des prê…