Avec un impact environnemental et social sous-estimé, le chanvre fait actuellement beaucoup parler de lui. Vincent Lartizien l’a compris très tôt en lançant Les Chanvres de l’Atlantique en 2016. « Il y a quatre sujets autour du chanvre qui sont : se soigner, se nourrir, se loger et s’habiller, explique le dirigeant. Jusqu’ici, nous ne touchions que l’agroalimentaire grâce à notre première usine, ouverte il y a deux ans, qui utilise les graines de chanvre pour fabriquer notre propre marque de produits alimentaires et cosmétiques (Nunti-Sunya). Aujourd’hui, nous lançons le deuxième volet de notre projet avec la construction de deux nouvelles usines qui valoriseront les fibres longues et courtes à destination du textile et la chènevotte à destination du BTP pour réaliser des blocs de béton de chanvre. »
Un chantier d’envergure
Coût total de l’opération : environ 15 millions d’euros pour construire, en même temps, deux nouvelles usines de 5 000 à 10 000 m2 chacune. Aux côtés d’une subvention de l’Ademe (4,5 millions d’euros validés via un appel à projets sur les produits biosourcés), l’opération combine des prê…