Une porte d’entrée en bois et ferronnerie qui disparaît pour du PVC, des volets extérieurs en bois qui partent au feu pour installer des stores roulants en plastique, une clôture d’époque détruite pour des murs en béton occultant… Ces petites choses n’ont l’air de rien pour chacun des propriétaires qui s’en sépare mais elles contribuent à l’esthétique globale d’une ville ou d’un village qui perd ainsi, à chaque fois, des petits patrimoines architecturaux.
« Les architectes locaux comme Albert Pomade et d’autres, dessinaient les clôtures qui font partie intégrante de la maison, c’est une première approche du lieu. Les gens veulent se cacher et on néglige ces portails et clôtures aujourd’hui alors que ce sont véritablement des prolongations architecturales », décrypte Hilcer Castro, voyant dans le coût de restauration mis en avant par certains un « faux problème » car, par exemple, « le bois a une meilleure durabilité, c’est un matériau renouvelable alors qu’on ne sait pas gérer les déchets PVC. »
Pédagogie et transmission
« C’est un combat, admet-elle, mais il n’est pas perdu d’avance. Cette sensibilité revient, les gens prennent peu à peu conscience que le patri…