En 2018, à la demande du conseil régional, Stéphanie Sauvée, consultante en structuration de filières vertes, a réalisé une étude sur le potentiel de développement d’une filière chanvre néo-aquitaine. Face au nombre de porteurs de projets déjà lancés dans l’aventure, elle y a vu une opportunité pour l’agriculture régionale. « Devant les fortes incitations à changer de pratiques, à limiter les consommations en eau et à agir en faveur de la biodiversité, le monde agricole est très demandeur d’alternatives aux cultures traditionnelles, note Stéphanie Sauvée. Beaucoup de producteurs sont d’ailleurs prêts à démarrer le chanvre sans délai ! » Ne nécessitant pas de pesticide ni d’intrant chimique de synthèse, pas ou très peu d’eau et une rotation tous les six ans sur la parcelle, la plante répond en effet à de nombreuses attentes. « Mais encore fallait-il qu’il y ait des marchés en face.
Aujourd’hui, plusieurs sont matures : l’alimentation avec la volonté de manger sain et local et la loi Égalim qui promeut l’utilisat…