L’exposition a démarré dans un fracas courant mai avec la disparition sur le Pont Mercedes d’une des baigneuses du Plongeon, au cœur du parcours de sculptures monumentales de Lydie Arickx dans la ville d’Hossegor, à voir et revoir jusqu’au mois d’octobre. La faute à deux jeunes éméchés dans la nuit, qui ont rapidement rendu la nageuse que l’artiste qui figure dans les grandes collections publiques (Musée national d’art moderne, Centre Pompidou…), a dû ramener à son atelier d’Angresse pour réfection. Après sa double exposition Le Grand Être à Anglet cet hiver, Lydie Arickx qui exposa à la Foire de Bâle, la Fiac ou à New York dans les années 1980 aux côtés de Francis Bacon, investit les rues, les parcs, les places et le lac à Hossegor jusqu’à l’automne : L’Homme qui marche en centre-ville, le Loup et le Petit Chaperon rouge près du parc pour enfants, la Gorgone à la Centrale qui s’illumine au coucher de soleil devant l’océan, la Forêt place Pasteur, la Sirène sur la fontaine place de la Concorde… 14 œuvres au total, dans la démesure, l’effroi, l’imaginaire, l’amour, la vie, la mort. De l’art en liberté.
Le 4 juillet, Lydie Arickx qui a grandi à Hossegor sera, par ailleurs, présente au Salon du livre de la Ville pour une conférence autour de son ouvrage Et s’aimer (Éditions Diabase), « prolongement intime et littéraire » de l’œuvre plastique de cette figure de l’expressionnisme français.