Couverture du journal du 01/05/2025 Le nouveau magazine

Eurosima : surfer sur l’innovation

À l’occasion de l’Eurosima Surf Summit, à Hossegor, les 13 et 14 octobre, la filière glisse qui pèse 4 000 emplois en Nouvelle-Aquitaine, a montré sa capacité à se renouveler, elle qui bénéficie d’un avantage certain grâce au « triangle magique sport-nature-santé ».

Jean-Louis Rodrigues, président d'Eurosima

Jean-Louis Rodrigues, président d'Eurosima © Xavier Ges

Pas de Quiksilver & Roxy Pro France cet automne à la suite de l’annulation par la World Surf League (WSL) de la compétition mondiale sur la côte sud des Landes, pour des raisons économiques. À défaut de réunir les meilleurs surfeurs de la planète sur les vagues d’Hossegor, le week-end de la mi-octobre a tout même été consacré à la culture surf avec des concerts, démonstrations, et compétitions locales via les marques du groupe Boardriders.

LA DIFFICULTÉ DU MADE IN FRANCE

L’Eurosima, l’association européenne des industriels des action sports qui fédère 180 adhérents de la glisse (1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires), a également conservé la date de son congrès annuel où, pour la 21e édition de son Surf Summit, 350 participants étaient réunis au Sporting casino d’Hossegor.

Et au fil des conférences avec des majors présentes (Rip Curl, O’Neill…) et des start-ups en démonstration, ici, un leitmotiv : le secteur, porté par le textile, parie toujours plus sur le numérique, l’innovation et la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Voire le made in France, comme en a témoigné Emmanuel Debruères, PDG d’Oxbow, basée à Mérignac (Gironde). « C’est très compliqué de produire en France, mais si nous, marque française, ne faisons pas l’effort de produire to…