Depuis les chocs pétroliers des années 1970, la désindustrialisation et la division internationale du travail, corollaire de la mondialisation, le chômage est l’un des talons d’Achille de l’économie française. Autrement dit, notre marché du travail n’est pas aussi fluide qu’il peut l’être dans les autres grandes économies.
LE CHÔMAGE, EN BAISSE, COEXISTE AVEC DES PÉNURIES DE MAIN D’ŒUVRE
On en connaît les symptômes frictionnels : un chômage en baisse, mais important (au 4e trimestre 2021, le taux de chômage moyen au sens du Bureau international du travail (BIT) est de 7,2 % en France métropolitaine) coexiste avec des phénomènes de pénurie de main d’œuvre qui affectent le développement de nombreux secteurs (café-hôtellerie- restauration, BTP…). Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) et celui des seniors (55-64 ans) sont nettement supérieurs à la moyenne.
Les femmes sont plus affectées par le chômage que les hommes. Et, de façon générale, il est plus facile de sortir du marché du travail que d’y entrer, et surtout d’y re-rentrer.
TAUX D’EMPLOI : 67,5 %, FAIBLE PAR RAPPORT À L’ALLEMAGNE (80 %)
L’emploi peut se définir comme la combinaison d’éléments sociaux, sociétaux, économiques et juridiques qui influencent la participation des personnes à la production de biens et de services et donc, leur contribution à la création de richesses au sein d’un pays. La population française est de 67,8 millions d’habitants et le nombre de personnes en âge de travailler est de 29 millions personnes. Le taux d’emploi est, quant à lui, de 67,5 %, ce qui est faible dans une économie moderne compétitive. Notre taux d’emploi est inférieur au taux d’emploi moyen en Europe (70 %) et très nettement inférieur au taux d’emploi allemand qui frôle les 80 % ! Le halo du chômage, c’e…