Couverture du journal du 06/04/2024 Le nouveau magazine

[ Labenne ] Camping Sylvamar : au-dessus du volcan

À Labenne, le camping Sylvamar***** investit 8 millions d’euros dans un espace aquatique géant et diversifie son offre pour s’adapter à une clientèle en pleine évolution.

Sylvamar

© D. R.

Ambiance volcanique en perspective cet été au camping Sylvamar, à Labenne. L’établissement d’hôtellerie de plein air cinq étoiles investit 8 millions d’euros dans un parc aquatique plongé au cœur d’un cratère. « Imaginez un bassin de 450 m2 d’eau bouillonnante avec un geyser qui jaillit au milieu, bordé de cascades, dans un univers de jets de brume et de brouillard. Le tout dominé par une tour d’où dévale un toboggan de 80 mètres de long, et une « rivière de lave » balayée par un courant d’eau », décrit Bruno Carriquiry, son directeur. Les travaux de la nouvelle attraction vont bon train pour compléter l’amphithéâtre déjà intégré dans l’espace en 2020, avec une scène ouverte équipée en son et lumière. Elle doit être fin prête pour la réouverture du camping le 22 mai prochain.

Camping premium et « espace tribu »

La structure compte, en effet, sur l’attrait de cette nouveauté pour se distinguer et « tirer le bateau Sylvamar » auprès d’un public en pleine évolution. « Depuis la crise sanitaire et ses contraintes, la clientèle étrangère, essentiellement espagnole et britannique, est remplacée par une clientèle française familiale. L’été dernier, si l’envie de passer de bonnes vacances était au rendez-vous, nous sentions une certaine retenue », observe le directeur qui a choisi en 2021 de compléter l’offre pour s’adapter aux nouvelles attentes. Quatorze emplacements premium destinés aux campeurs sont désormais dotés d’une cabine sanitaire et affichent déjà quasiment complet pour l’été. Tout comme « l’espace tribu », composé de trois chalets permettant d’accueillir jusqu’à 18 personnes, d’un chalet de jour dédié aux activités en commun et d’une piscine privative. Si en 2020, le Sylvamar a accusé un recul de 30 % de sa fréquentation par rapport à une année 2019 d’exception, Bruno Carriquiry reste relativement confiant : « Si tout se passe bien, nous devrions nous rapprocher, à 10 % près, du niveau 2019 sur l’activité camping ». Une reprise qui permettrait d’aborder une troisième étape d’investissements d’ici 2024.