Couverture du journal du 05/11/2024 Le nouveau magazine

Bisca Grands Lacs : destination durable et innovante

Dans sa nouvelle feuille de route 2024-2026, l’office de tourisme Bisca Grands Lacs priorise le tourisme durable, la désaisonnalité et les infrastructures. Hélène Larrezet, présidente de l’office et maire de Biscarrosse, en détaille les grandes lignes.

Hélène Larrezet, Bisca Grands Lacs

Hélène Larrezet, présidente de l'office de tourisme Bisca Grands Lacs et maire de Biscarrosse © Matthieu Sartre

LAL : Qu’est-ce qui rend la destination Bisca Grands Lacs si attractive ?
Hélène Larrezet : Notre patrimoine environnemental et notre façade balnéaire bien sûr, mais nous sommes aussi le 3e site national de réserve d’eau naturelle de France avec nos trois lacs. La carte que l’on joue : proposer une destination de grands espaces qui a pris le parti de l’écoresponsabilité et du tourisme durable.

LAL : Quelles sont les actions mises en place pour encourager l’écotourisme et l’étendre à l’année ?
H. L. : Nous nous concentrons sur la diversité de nos sept communes proposant notamment 40 000 lits d’hébergements plein air de haute qualité en restant attentif à la variété des loisirs. Notre parc accrobranche, pionnier dans la région depuis plus de 20 ans, reste très populaire. L’office de tourisme a lancé les circuits « Vis ta plage » pour sensibiliser à la protection des dunes et des écosystèmes fragiles, désormais étendus aux Landes. Nous continuons ces initiatives et encourageons la randonnée à pied et à vélo sur nos 122 km de pistes cyclables avec de nouveaux réseaux à venir. Nous soutenons aussi des activités comme la pêche et la plaisance, afin d’attirer toute l’année une diversité de visiteurs passionnés de nature.

« La destination prône des valeurs de simplicité, d’authenticité et de convivialité »

LAL : Vous visez également l’obtention du Passeport vert ?
H. L. : Oui, depuis deux ans, avec le soutien du cabinet Betterfly Tourism, l’office de tourisme travaille sur ce référentiel synonyme d’excellence en tourisme durable. Dans ce cadre, il encourage les compétitions sportives à obtenir des labels d’écoresponsabilité, sensibilise entreprises et saisonniers aux gestes écologiques, et favorise les circuits courts et la réduction des éditions papier. La destination prône des valeurs de simplicité, d’authenticité et de convivialité.

L’office de tourisme souhaite valoriser le site historique de l’hydrobase. © Yohan Espiaube

LAL : Le tourisme virtuel et les expériences immersives sont-ils de nouveaux leviers ?
H. L. : Tout à fait. L’office de tourisme relaie des applications destinées à enrichir votre expérience de séjour et des activités connectées comme Terra Aventura, des parcours de découverte à travers des chasses au trésor thématiques. À l’heure actuelle, nous proposons cinq itinéraires de géocaching [chasse au trésor avec GPS, NDLR] qui transforment des espaces moins explorés en lieux d’intérêt. Nous faisons également la promotion d’escape games en intérieur ou en extérieur. Ce sont des activités qui utilisent la modernité au profit de la curiosité.

LAL : Sur quels sites souhaitez-vous mettre l’accent ?
H. L. : Nous mettons en avant les thématiques liées à l’eau, les plages et notre chaîne de lacs. Sur le lac sud, les activités aéronautiques et l’hydrobase sont en lien avec l’histoire des pionniers que retrace le musée de l’hydraviation. Au musée du lac de Sanguinet, nous remontons davantage dans le temps. Nous appuyons ces initiatives avec des événements tels que la Nuit des musées ou les Journées du patrimoine, tout en développant une stratégie de commercialisation pour compléter l’expérience touristique.

« Nous mettons en avant les thématiques liées à l’eau, les plages et notre chaîne de lacs »

LAL : Allez-vous créer de nouvelles animations ?
H. L. : Nous serons en appui de la Journée de l’aviation du 29 septembre, initiative de la communauté de communes pour promouvoir l’aérodrome et la destination. En raison de cette année olympique, nous reconduisons nos événements phares tels que le Festival de jazz de Sanguinet, les ferias de Parentis déplacées fin août, le festival Rue des étoiles et nos rendez-vous habituels.

LAL : Qu’est-il prévu pour les infrastructures ?
H. L. : Nos trois offices de tourisme seront rénovés, car malgré la présence du digital, nous accueillons plus de 60 000 personnes dans nos points d’accueil. Le bureau de Parentis a été rouvert avec un nouvel aménagement intérieur, pour un coût de 108 000 euros. D’ici 2025, celui de Biscarrosse sera réaménagé pour améliorer sa performance thermique et son ergonomie, pour un investissement prévu de 391 000 euros. Enfin, Sanguinet intégrera un nouveau bâtiment polyvalent au cœur du village en 2026.

Bisca Grands Lacs a pris le parti de l’écoresponsabilité et du tourisme durable. © Yohan Espiaube

LAL : Quelles sont vos attentes pour la saison ?
H. L. : Que la météo soit clémente ! Pour l’heure, on est plutôt heureux et optimiste. C’est une phase où l’on découvre la nouveauté, des reprises d’activités et de nouvelles énergies.

EN CHIFFRES

L’office de tourisme Bisca Grands Lacs couvre sept communes, regroupant 30 000 habitants.
Il compte 13 salariés à l’année et dispose d’un budget d’un million d’euros.
Cette zone représente 17 % des nuitées de l’offre touristique des Landes. Elle génère 5 000 emplois et compte 1 000 entreprises dédiées, 175 activités de loisirs et 160 restaurants et bars.