2025 a été proclamée « Année internationale des coopératives » par l’Assemblée générale des Nations unies. Elle voit en elles « des solutions essentielles aux défis mondiaux actuels », grâce à un modèle économique qui « contribue à la réduction de la pauvreté, à la résilience économique et à la croissance inclusive dans le monde ».
Dans le Sud-Ouest, les coopératives ont effectivement pris à bras-le-corps la question du développement durable. Pour ce qui est de la croissance, en revanche, la réalité est plus discutable. Depuis quelques exercices, (presque) toutes les coopératives régionales réalisent des « résultats satisfaisants au regard du contexte économique incertain ». Tournure politiquement correcte pour dire qu’elles résistent péniblement à la hausse des prix de l’énergie et des intrants, aux crises sanitaires à répétition, à une concurrence mondiale exacerbée et à une concentration de la grande distribution.
L’union fait la force
Le modèle basé sur une gouvernance démocratique, une solidarité économique et un ancrage territorial aurait-il du plomb dans l’aile ? Les premières concernées refusent d’y croire. Toutes semblent unanimes sur un point : les difficultés qu’elles traversent pourraient être surmontées en atteignant une certaine taille critique.