50% du miel consommé en France est importé. Or selon une étude de la Commission européenne publiée en mars dernier, 46 % des miels importés en Europe sont frauduleux. Les tromperies aux consommateurs sont doubles. Dans certains cas, les miels incriminés sont coupés avec des produits sucrants pour en augmenter le volume. Dans d’autres, il y a tromperie sur l’origine de la marchandise.
C’est pour se prémunir de ces dérives et apporter des garanties aux consommateurs que le Syndicat des miels des Landes travaille depuis 10 ans à l’obtention d’une Identification géographique protégée (IGP) Miel des Landes. Ce label européen repose sur la notion de savoir-faire et distingue un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique dans lequel il est produit, élaboré et/ou transformé.
Obtenir ce sésame requiert de la patience. Il faut convaincre les instances nationales du bien-fondé de la démarche, avant de pouvoir solliciter la consécration européenne. Le Syndicat des miels des Landes vient de passer la première étape avec succès. Suite à la validation de son cahier des charges par le comité national de l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) fin mai, l’arrêté d’homologation a été publié au Journal officiel le 23 août. La demande d’IGP va donc être envoyée à la Commission européenne dans les prochaines semaines.
Si tout se passe bien, les pots de Miel des Landes pourraient être est…