Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Sébastien et Clément Cazelle : la recette du bonheur

Les frères Cazelle ont repris l’entreprise familiale et représentent la cinquième génération à fabriquer artisanalement la fameuse « Madeleine de Dax ».

Clément Cazelle et Sébastien Cazelle

Clément Cazelle et Sébastien Cazelle © Patxi Beltzaiz

Au 6 rue de la Fontaine-Chaude à Dax, c’est au tour de Clément Cazelle d’accueillir la clientèle dans l’une des plus anciennes institutions de la ville. Ce beau gosse sportif de 28 ans est le nouveau visage de la maison Cazelle. Avec son frère Sébastien, 36 ans, charismatique artisan biscuitier formé par son père Philippe, il forme la cinquième génération à la tête de l’entreprise familiale.

Malgré leurs huit ans d’écart et des caractères aux antipodes, les deux nouveaux entrepreneurs s’entendent comme larrons en foire et partagent une vision commune. « On ne veut pas monter des franchises partout en France et faire du business. Notre métier c’est de fabriquer notre pâte tous les matins et de la pérenniser pendant 30 ans si on y arrive. Mais on cherche aussi un équilibre de vie. L’idée à terme est de fabriquer une semaine chacun », expliquent-ils.

Si l’aîné pratique l’escalade quand le plus jeune préfère le surf, les deux frères sont inséparables et nourrissent une passion commune pour le rugby depuis leur plus jeune âge. Ils partagent aussi l’amour de leur terroir et le plaisir des grandes tablées où on chante et on mange entre amis et en famille. Et pour rien au monde, ils ne quitteraient Dax, la ville qui les a vus naître et où ils ont grandi. Des Landais pur jus, bons vivants et épicuriens qui chérissent leur culture locale parce qu’« il fait bon vivre chez nous, à Dax ! », comme ils disent dans un éclat de rire.

Tous deux titulaires d’un BTS commerce, ils ont rejoint l’entreprise familiale après une première expérience dans la banque au Crédit Agricole Aquitaine pour Sébastien, alors que Clément terminait ses études.

« J’ai eu le déclic après un voyage d’un an en Nouvelle-Zélande. Quand je suis rentré un matin de fabrication pour voir mes parents, je s…