Du sud de Londres au sud des Landes, Rachael Jones n’a pas hésité à quitter l’Angleterre pour suivre sa compagne à Tosse. « Avec le Brexit, mon pays n’était plus idéal pour les expatriés. Alors, comme je me sens profondément européenne, j’ai déménagé dans la ville dont elle est originaire. »
Fin 2020, deux semaines avant la fermeture des frontières, elle s’installe en France sans savoir dans quel secteur elle va pouvoir travailler. À l’époque, le covid fait rage. Le monde est entre deux confinements et la quadragénaire voit sa carrière de musicienne professionnelle remise en question. « J’avais été engagée pour une tournée d’un an avec une troupe de théâtre, mais évidemment, tout a été annulé… » Elle tente de proposer des leçons de ukulélé, sans grand succès. « Arriver dans un nouveau pays sans maîtriser la langue, ça ne m’a pas aidée ! »
Reconversion
Pour autant, Rachael Jones refuse de baisser les bras. « J’étais un peu perdue, mais je me suis dit que le Brexit et le covid étaient une opportunité de changer de vie. » Sa motivation convainc l’association Voisinage de Soustons de lui offrir un contrat d’insertion. « Ça m’a sauvé…