A peine ses diplômes en poche (Conservatoire national de musique et de danse de Rabat (Maroc) et ingénieur en informatique et gestion des entreprises), Yassine Benameur, vient parfaire son cursus musical aux conservatoires de Dijon et de Paris. Suivent de nombreuses tournées aux six coins de l’Hexagone avec des rôles fétiches dans La Traviata, Madame Butterfly ou l’opéra bouffe La Belle Hélène. Cette riche expérience lui vaut de devenir directeur artistique de l’Opéra des Landes, succédant au père fondateur, Olivier Tousis.
Yassine BENAMEUR, nouveau directeur artistique de l’Opéra des Landes © H. R.
ART POPULAIRE
Pour la première édition sous sa houlette, et après les difficultés de la pandémie, Yassine Benameur donne du corps et du cœur au millésime en faisant la part belle aux femmes. « Une façon de rendre hommage à ma mère, Hassanya », dit-il, avec deux grands classiques en coproduction : le Cosi Fan Tutte de Mozart qui à l’heure du Me Too, met en exergue la fragilité des sentiments humains et Carmen Al-Andalus, une relecture métissée du destin d’une femme libre. Par ailleurs, deux récitals reprendront des extraits qui chantent à l’oreille, six concerts de musique classique ou de musiques du monde apporteront une diversité culturelle rafraîchissante et quatre rendez-vous « impromptus » gratuits, en extérieur, s’adresseront à un nouveau public pour souligner que « l’art lyrique n’est pas réservé à une élite et est avant tout populaire. »
Programme : www.opera-des-landes.com
Billetterie : operadeslandes.festik.net et dans les offices de tourisme – 06 03 28 57 70
