Ce vendredi après-midi, en mairie de Garlin, deux riveraines terminent une discussion de près d’une heure avec Jean Escaffre, directeur général et cofondateur de Miraïa. Un échange éclairant sur un sujet qui les interpelle : dans un an, la construction d’une usine de biochar et de bio huiles par cette jeune société toulousaine débutera non loin de leurs habitations, sur un terrain de 5 hectares en bordure de l’A65. Le projet industriel, d’ampleur, fait logiquement grand bruit dans ce village de 1 300 habitants dont les interrogations et les considérations veulent être prises en compte. « Nous souhaitons être le plus transparents possible », témoigne ainsi le dirigeant à l’occasion d’une permanence à destination des Garlinois avides d’en savoir davantage sur la future unité et, aussi, sur ce fameux biochar.
De l’or végétal
Très peu connu du grand public, ce matériau ancestral sous forme de poudre noire utilisé par les civilisations précolombiennes et surnommé « or végétal » et « or noir », revient sur le devant de la scène. D’autant plus depuis sa classification par les climatologues du GIEC parmi « les techniques à émission négative », indispensables se…